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Les ballerines rouges

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Je le confesse, je suis une shoes addict. Revanche de petite
fille que j’assume pleinement sans honte. J’aime tous les
styles : Salomés, babys, talons carrés, escarpins vertigineux,
bottes de chasseresse, ballerines qui font le pied léger,
bottines à boutons…
Mais je suis une shoes addict modeste. Pas question pour
moi d’y laisser un bras ou d’investir un demi-salaire pour
avoir des marques de luxe. Car ce ne sont pas les marques
qui me fascinent, mais les formes et les couleurs. Aussi,
j’écume les soldes, les fins de stocks pour dégoter LA
trouvaille du siècle, pourvu que la chaussure soit JOLIE.
Alors c’est vrai. Au fil des ans, j’en ai pas accumulé pas mal
tout de même. Au grand dam de mon homme, car parfois
(assez souvent j’avoue) elles se retrouvent en vrac dans
l’entrée. Flemme de descendre tous les soirs à la cave pour
les ranger. Et puis aussi, il y a ce risque non négligeable de
tomber nez à nez avec une de ces tégénaires qui hantent le
sous-sol.
Si vous me suivez depuis un petit moment, pas besoin d’être
psy pour comprendre qu’il y a eu de sérieux contentieux
avec les shoes lorsque j’étais jeune.
Petite déjà, je m’échappais de l’huis clos oppressant de ce
foyer par l’imagination. Petite, le vice était déjà en moi ! Car
un de mes plaisirs malsain était de chiper les catalogues de
VPC, non pas pour ses pages lingerie à l’instar des vieux
pervers (ha ha), mais pour y feuilleter en cachette les pages
des chaussures de femmes. Et je rêvais, des heures durant,
de la femme élégante, féminine pleine d’assurance que je
deviendrais, ainsi chaussée de ces escarpins, ou de ces
cuissardes en velours de daim…
On le sait tous ! Depuis les bottes de 7 lieux, depuis le Chat
Botté, ou encore depuis cette fumeuse histoire des
pantoufles de vair, les chaussures ont des pouvoirs
magiques insoupçonnés. Elles vous

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